Jean Serolle
Jean Serolle ne peint pas ses monochromes, il les sculpte par les superpositions de couleurs.
Les couches de matières peuvent se superposer et les traits se multiplier, jamais rien n'est de trop : aucune surcharge, ni saturation car, toujours, des interstices se libèrent, des fenêtres s'ouvrent.
A travers ses toiles, l'essentiel est là : dans les entrebaillements, les creux, les pigments se dévoilent. Si infimes puissent-ils être parfois, c'est bien en eux que se niche la profondeur. Et c'est d'eux, souvent, que jaillit la lumière.